« Je me bornerai à dire qu'il fut
l'un des rares compositeurs de ce siècle doués de génie et d'originalité
et que c'est en lui-même qu'il puisa la source de son inspiration »
Charles Burney
l'un des rares compositeurs de ce siècle doués de génie et d'originalité
et que c'est en lui-même qu'il puisa la source de son inspiration »
Charles Burney
Pleine d'improvisation et de création, l'oeuvre de Tartini mérite d'être reconnue comme l'une des compositions les plus merveilleuses de la musique classique. Aujourd'hui, je vais vous présenter quelques traits de la vie de ce génie et le 2e mouvement de son œuvre marquante – la sonate pour violon “Des trilles du Diable”.
1.
Giuseppe Tartini est né le 8 avril 1692 à Pirano, en Slovénie dans une famille aristocratique. En 1709, il devient étudiant en droit de l'université de Padoue. Après la mort de son père en 1710, il épouse Élisabeth Premazone. Malheureusement, cela lui attire des ennuis avec l'Eglise, de sorte qu'il doit se réfugier au monastère au monastère de St.François à Assise,où il peut échapper aux poursuites. C'est dans ce même monastère qu'il reçoit l'instruction musicale de T.B.Cernohorsky. À partir de 1721, il dirige l'orchestre de la basilique St.Antoine à Padoue, lui imposant plusieurs voyages. De retour à Padoue en 26, il ouvre une école de musique qui attire des milliers d'étudiants et de musiciens venus de toute l'Europe. A partir de 1750 et ce jusqu'à la fin, il publie de nombreux ouvrages théoriques sur la musique. Comme certains ouvrages reposent sur des spéculations erronées aussi bien que sur de réelles données d’expérience, ils ont été mis en doute par les concurrents de Tartini. Il tombe malade et meurt en 1770. Comme ses Contemporains, le nombre de ses compositions est assez élevé (autour de 350) et celles-ci donnent leurs lettres de noblesse à la technique du violon.
Giuseppe Tartini est né le 8 avril 1692 à Pirano, en Slovénie dans une famille aristocratique. En 1709, il devient étudiant en droit de l'université de Padoue. Après la mort de son père en 1710, il épouse Élisabeth Premazone. Malheureusement, cela lui attire des ennuis avec l'Eglise, de sorte qu'il doit se réfugier au monastère au monastère de St.François à Assise,où il peut échapper aux poursuites. C'est dans ce même monastère qu'il reçoit l'instruction musicale de T.B.Cernohorsky. À partir de 1721, il dirige l'orchestre de la basilique St.Antoine à Padoue, lui imposant plusieurs voyages. De retour à Padoue en 26, il ouvre une école de musique qui attire des milliers d'étudiants et de musiciens venus de toute l'Europe. A partir de 1750 et ce jusqu'à la fin, il publie de nombreux ouvrages théoriques sur la musique. Comme certains ouvrages reposent sur des spéculations erronées aussi bien que sur de réelles données d’expérience, ils ont été mis en doute par les concurrents de Tartini. Il tombe malade et meurt en 1770. Comme ses Contemporains, le nombre de ses compositions est assez élevé (autour de 350) et celles-ci donnent leurs lettres de noblesse à la technique du violon.
2. La sonate “Des trilles du Diable” – une sonate inspirée d’un rêve
Avant d’aborder l’essentiel – à parler de la sonate “Des trilles du Diable”, nous allons vous expliquer ce qu’est une sonate. Une sonate (de sonare, “sonner” en latin) est une composition pour instrument seul ou petit ensemble, s’organisant en trois ou quatre mouvements. Ainsi, la sonate “Des trilles du Diable” n’est pas un cas exceptionnel, elle est aussi structurée en trois mouvements et de plus, ce morceau est réputé être très difficile techniquement, même avec les techniques de violon actuelles. Pourtant, ce qui a fait sa célébrité est sans doute sa légende. Voici la citation du compositeur: “J'ai rêvé une nuit que j'avais scellé un pacte avec le Diable pour le prix de mon âme. Tout obéissait à ma volonté, mon nouveau serviteur connaissait d'avance tous mes souhaits. Alors me vint l'idée de lui confier mon violon et d'attendre ce qu'il en tirerait. Quel ne fut mon étonnement lorsque je l'entendis jouer, avec un art consommé, une sonate d'une telle beauté que je n'aurais pu en imaginer de plus belle. J'étais stupéfait et charmé, le souffle court et je me réveillai. Je saisis alors mon violon et essayai de reproduire cette sonorité extraordinaire. En vain. La pièce que j'ai alors écrite était certainement une des plus belles que j'aie jamais composée ; elle restait cependant bien au-dessous de ce que j'avais entendu en rêve”. Cependant, cette légende ne veut pas dire qu’on peut méconnaître le talent de Tartini. Grâce à la beauté de la mélodie, à la diversité des techniques de violon et à la sophistication de l’harmonie, le grand talent du compositeur est donc incontestable. Essayez d’écouter cette mélodie magnifique du 1er mouvement au 3e, intense au 2e et laissez-vous aller à vos propres émotions!
Bibliographie:
- Wikipédia: Giuseppe Tartini
- Livre “L’histoire de la musique vol.1” (Conservatoire d’Hô-chi-minh ville)
Avant d’aborder l’essentiel – à parler de la sonate “Des trilles du Diable”, nous allons vous expliquer ce qu’est une sonate. Une sonate (de sonare, “sonner” en latin) est une composition pour instrument seul ou petit ensemble, s’organisant en trois ou quatre mouvements. Ainsi, la sonate “Des trilles du Diable” n’est pas un cas exceptionnel, elle est aussi structurée en trois mouvements et de plus, ce morceau est réputé être très difficile techniquement, même avec les techniques de violon actuelles. Pourtant, ce qui a fait sa célébrité est sans doute sa légende. Voici la citation du compositeur: “J'ai rêvé une nuit que j'avais scellé un pacte avec le Diable pour le prix de mon âme. Tout obéissait à ma volonté, mon nouveau serviteur connaissait d'avance tous mes souhaits. Alors me vint l'idée de lui confier mon violon et d'attendre ce qu'il en tirerait. Quel ne fut mon étonnement lorsque je l'entendis jouer, avec un art consommé, une sonate d'une telle beauté que je n'aurais pu en imaginer de plus belle. J'étais stupéfait et charmé, le souffle court et je me réveillai. Je saisis alors mon violon et essayai de reproduire cette sonorité extraordinaire. En vain. La pièce que j'ai alors écrite était certainement une des plus belles que j'aie jamais composée ; elle restait cependant bien au-dessous de ce que j'avais entendu en rêve”. Cependant, cette légende ne veut pas dire qu’on peut méconnaître le talent de Tartini. Grâce à la beauté de la mélodie, à la diversité des techniques de violon et à la sophistication de l’harmonie, le grand talent du compositeur est donc incontestable. Essayez d’écouter cette mélodie magnifique du 1er mouvement au 3e, intense au 2e et laissez-vous aller à vos propres émotions!
Bibliographie:
- Wikipédia: Giuseppe Tartini
- Livre “L’histoire de la musique vol.1” (Conservatoire d’Hô-chi-minh ville)